J'ai le plaisir de vous informer que l'émission Sagesses bouddhistes sur le thème "Méditation et Psychologie" sera diffusée sur France 2 le dimanche 24 juillet 2011 - de 8h30 à 8h45. J'en suis l'invité et j'y présente quelques passerelles entre ces deux champs, quelques thèmes qui me tiennent à coeur dans ma pratique et dans ma réflexion et quelques pistes de travail, notamment celles travaillées avec les collègues de l'association Jeunes et Psy.
Voici un lien permanent vers un enregistrement de l'émission sur YouTube :
https://www.youtube.com/watch?v=KnruEpK1RSk&t=3s
A diffuser sans modération !
Formidable nouvelle.
RépondreSupprimermazal tov !
RépondreSupprimerpetite Sioux
Très bon ! Je vais diffuser.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerVous citez Lacan dans votre interview en nous rappelant qu’il avait dit que « le transfert c’est l’amour », et glissez que lorsqu’on dit que c’est l’inconscient, l’infantile ce n’est pas trop là la question… qu’il faut surtout retenir que le transfert c’est l’amour.
Vous avez tort d’évacuer la question de l’inconscient et de l’infantile sur ce point pour la bonne et simple raison qu’il ne s’agit que de cela. L’amour pour la psychanalyse (et on retrouve ça déjà sous la plume de Freud), c’est justement l’inconscient et l’infantile.
Si Lacan dit que le transfert, c’est l’amour, c’est parce que l’amour est un sentiment profondément transférentiel en ce sens que toute relation d’amour est marquée par la répétition de l’infantile. Dire que le transfert c’est l’amour suppose que l’on soit parfaitement au clair sur la définition freudienne de la relation amoureuse : on ne fait jamais que retrouver l’objet d’amour initial au travers du partenaire. Dans le transfert, comme dans toute relation d’amour, il s’agit pour le sujet de vouloir se faire objet du désir qu’il suppose chez l’Autre du fantasme, un Autre qui est incarné soit par l’analyste (dans le transfert), soit par la personne aimée.
Enfin, si la méditation peut aider à supporter la souffrance des patients, je me permets de vous rappeler que l’analyse personnelle et la supervision sont aussi là pour ça et aident chaque jour des milliers de praticiens. Il est dommage que vous n’en ayez pas parlé. En ne nommant pas cet élément de formation du clinicien vous pourriez laisser entendre que l’un peu remplacer l’autre alors qu’il ne s’agit en aucun cas de la même chose et des mêmes effets.
Il est bien triste de parler d'amour en ces termes.
RépondreSupprimerQue de confusion jack... cette émission grand public n'est pas une tribune de défense de la psychanalyse, ni un cours aux étudiants en psycho à qui il faut vanter les mérites indispensables de la supervision, mais une opportunité de quelques minutes pour présenter les liens entre méditation et thérapie. Avoir pu citer Jacques Lacan à la télévision nationale est une fierté, surtout cette phrase sublime qui a le don d'énerver les psychanalystes que l'amour menace. Pour un autre discours sur l'amour en psychanalyse, on consultera avec profit Jean Allouch, L'amour-Lacan et Jacques Le Brun, Le pur amour de Platon à Lacan. Vous me donnez d'ailleurs envie d'écrire un article sur ce sujet pour aller plus loin, merci !
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